Le présent billet est la traduction d'un article rédigé en anglais par Jonathan Goldberg et publié hier sur ce blog.
Depuis que ma femme et moi-même nous sommes établis à Los Angeles, nous n'avons jamais omis d'assister au festival annuel du film français, appelé COL-COA (City of Lights – City of Angels).
Ce festival a lieu dans le superbe bâtiment de la Los Angeles Directors Guild, situé Sunset Boulevard, au cœur d'Hollywood, non loin du Walk of Fame et à cinq minutes de chez nous. Les films sont projetés dans deux grandes salles, appelées respectivement Renoir Theatre et Truffaut Theatre à l'occasion de ce festival.
Depuis que ma femme et moi-même nous sommes établis à Los Angeles, nous n'avons jamais omis d'assister au festival annuel du film français, appelé COL-COA (City of Lights – City of Angels).
Ce festival a lieu dans le superbe bâtiment de la Los Angeles Directors Guild, situé Sunset Boulevard, au cœur d'Hollywood, non loin du Walk of Fame et à cinq minutes de chez nous. Les films sont projetés dans deux grandes salles, appelées respectivement Renoir Theatre et Truffaut Theatre à l'occasion de ce festival.
Walk of Fame, à Hollywood, Sunset Boulevard L'immeuble de la Directors Guild, à Los Angeles |
Tous les films sont sous-titrés en anglais et certains d'entre eux ont leur première lors de ce festival. (En 2008, j'ai vu Bienvenue chez les Ch’tis en première mondiale au Festival, avant qu'il devienne un grand succès en France. Les sous-titres anglais rendaient de façon remarquable le dialogue inhabituel de ce film.) Parmi les personnalités qui ont assisté au Festival de 2011, on peut citer Danny Boon et Nathalie Baye.
Cette année, j'ai notamment vu Les petits ruisseaux (en anglais, “Wandering Streams”), écrit et réalisé par Pascal Rabaté, l'auteur français de bandes dessinées bien connu. L'album du même nom, publié en 2006, s'est vendu à 45 000 exemplaires en France, ce qui l'a placé en troisième position dans la liste des meilleures ventes de Gallimard et de Futuropolis. Cet album a reçu plusieurs prix en France, en Belgique et au Canada, en particulier le grand prix 2006 de l'Association des critiques de bandes dessinées et le prix du meilleur album de l'année en France.
Selon le programme officiel du Festival, ce film est “Un conte amusant concernant une libido assoupie et les circonstances susceptibles de la réveiller. Il relate les aventures d'Émile, interprété par l'acteur comique un peu braque Daniel Prévost. Retraité et veuf, Émile passe presque tout son temps à pêcher dans la Loire avec son copain Edmond. Un jour, ce dernier lui confie qu'il a une vie sexuelle bien remplie et pleinement satisfaisante, mais quelques jours plus tard, il meurt d'une crise cardiaque. Pour Émile, la perte de son meilleur ami représente un électrochoc, qui le sort d'une existence monotone et lui donne un nouvel appétit pour la vie. Retrouvant l'enthousiasme d'un adolescent, il se dit qu'il n'est pas trop tard pour renaître à l'amour.”
Les Petits Ruisseaux – Bande Annonce
Ces derniers temps, nous avons beaucoup entendu parler des affaires DSK et Arnold Schwarzenegger, qui ont servi de prétextes, aux Etats-Unis comme en France, à des comptes rendus salaces et sensationnels concernant des actes que l'on reproche à tort ou à raison à l'ancien gouverneur de Californie et à l'ex-directeur général du FMI. Il est donc réconfortant de songer que les sursauts de libido des hommes âgés peuvent être présentés au public de façon charmante et avec bon goût.
Cependant, Luis Bunuel n'aurait peut-être pas été d'accord : “Si le diable m'offrait une résurgence de ce qu'il est convenu d'appeler "les facultés viriles", a-t-il déclaré, je refuserais et je lui dirais de se contenter de maintenir mon foie et mes poumons en bon état de fonctionnement, pour que je puisse continuer à boire et à fumer !"
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