Le traducteur doit lire. Dans sa langue source et sa langue cible. Pas seulement la presse et les revues relevant de ses spécialités, ni uniquement des ouvrages dits documentaires, mais aussi des œuvres littéraires, même s'il n'en traduit pas lui-même. Il en ressort stimulé, décrassé, ressourcé.
Je viens de terminer la lecture de Au Zénith, de Duong Thu Huong. Ce récit vous transporte dans un autre univers, un autre temps, un autre vous-même. Il vaut six mois de séjour au Vietnam, sans les moustiques.
L’auteur nous présente une image inattendue de Ho Chi Minh. On lui reprochera pourtant d’avoir écrit un roman un peu trop pétri de bons sentiments.
Tout au long de ma lecture, je pensais que Duong Thu Huong était une Française d’origine vietnamienne qui avait adopté notre langue, tellement le style était naturel et coulait de source. Erreur : l’ouvrage est traduit du vietnamien ! Chapeau le traducteur ! Il s’agit de Phuong Dang Tran.
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