Maxime Chattam est un auteur de romans policiers assez populaire. Ses admirateurs font preuve d'un enthousiasme communicatif, au point que j’ai acheté son livre le plus connu, L’âme du mal.
L’intrigue est assez intéressante, quoique la propension de l’auteur à saupoudrer son récit de coups de théâtre prête à sourire.
Hélas, les maladresses de style foisonnent et l’auteur verse dans des descriptions que l’on croyait réservées aux romans à l’eau de rose. Il arrive un moment où le lecteur n’en peut plus. J’ai décidé de jeter ce livre après la lecture du passage suivant :
« Ses lèvres pleines tressaillirent quand elle avala sa salive. Deux yeux d’un bleu cristallin fixaient Brolin qui ne pouvait détacher son regard de celui de la jeune femme. Il irradiait d’elle une beauté inhabituelle. Pas seulement la chance de correspondre à des critères esthétiques « fashionables », mais surtout un mélange de candeur et de maturité dans la même aura charismatique. »
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