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Rain dance
Today, on April 18th, my rain barrel ran dry. My hydrangeas are parched and wilted; I doubt they will flower, and my erstwhile beautiful double lilacs have shriveled on their branches, their fragrant bloomsonly a memory. And I live in rainy green Normandy, not in the south. This has already happened once before, a couple of years ago, and everyone was shocked at that time, as I’m sure that you know that people who say, “I love Paris in the Springtime” are most likely to be “Singing in the Rain.”
But this is the second timethis has happened this year – the first time was at the end of February, when we were having 75° degree weather here in Normandy. Yes, you read that correctly. Seventy-five degrees in February. In Normandy. Though it was enjoyable, it was mostly… creepy. Hmmm, methinks that something doesn’t seem right about this.
Yes, Donald, climate change does exist. Your little friends are wrong. They don’t believe what everyone else can see. Not believe in climate change? You might as well not believe in the moon, orbiting around the Earth, orbiting around the sun. And the earth is round, not flat, just in case you were wondering about that too.
And I do hope that a thousand years from now, Donald, we as humans will still exist, animals will still exist, on our beautiful blue planet.
In the meanwhile, if you need me, I’ll be outside doing a rain dance.
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VIRGINIA, your little friends are wrong. They have been affected by the skepticism of a skeptical age. They do not believe except they see. They think that nothing can be which is not comprehensible by their little minds. All minds, Virginia, whether they be men’s or children’s, are little. In this great universe of ours man is a mere insect, an ant, in his intellect, as compared with the boundless world about him, as measured by the intelligence capable of grasping the whole of truth and knowledge.
Yes, VIRGINIA, there is a Santa Claus. He exists as certainly as love and generosity and devotion exist, and you know that they abound and give to your life its highest beauty and joy. Alas! how dreary would be the world if there were no Santa Claus. It would be as dreary as if there were no VIRGINIAS. There would be no childlike faith then, no poetry, no romance to make tolerable this existence. We should have no enjoyment, except in sense and sight. The eternal light with which childhood fills the world would be extinguished.
Not believe in Santa Claus! You might as well not believe in fairies! You might get your papa to hire men to watch in all the chimneys on Christmas Eve to catch Santa Claus, but even if they did not see Santa Claus coming down, what would that prove? Nobody sees Santa Claus, but that is no sign that there is no Santa Claus. The most real things in the world are those that neither children nor men can see. Did you ever see fairies dancing on the lawn? Of course not, but that’s no proof that they are not there. Nobody can conceive or imagine all the wonders there are unseen and unseeable in the world.
You may tear apart the baby’s rattle and see what makes the noise inside, but there is a veil covering the unseen world which not the strongest man, nor even the united strength of all the strongest men that ever lived, could tear apart. Only faith, fancy, poetry, love, romance, can push aside that curtain and view and picture the supernal beauty and glory beyond. Is it all real? Ah, VIRGINIA, in all this world there is nothing else real and abiding.
No Santa Claus! Thank God! he lives, and he lives forever. A thousand years from now, Virginia, nay, ten times ten thousand years from now, he will continue to make glad the heart of childhood.
A vos traductions pour la première partie du texte !
RépondreSupprimerC'est en effet peut-être une bonne idée de laisser ceux et celles qui trouvent le texte long se limiter à la première partie.
RépondreSupprimerMerci pour cette excellente idée, et merci à Jacquie Bridonneau pour son texte. J'habite en Normandie et, aujourd'hui, ma réserve d'eau de pluie est pleine ! Voici ma proposition de traduction.
RépondreSupprimerVirginie
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La danse de la pluie
Nous sommes le 18 avril, et mon récupérateur d’eau de pluie est à sec. Mes hortensias, desséchés et fanés, ne fleuriront sans doute pas. Les fleurs du lilas double, si belles, sont maintenant recroquevillées sur leurs branches et leur parfum n’est plus qu’un souvenir. Je vis dans la verte et pluvieuse Normandie, pourtant, pas dans le Sud ! Cela s’est déjà produit il y a quelques années, et tout le monde avait été secoué parce que, c’est bien connu, même si les gens aiment clamer « J’aime Paris au printemps », à cette époque, il y a de fortes chances qu’on se retrouve plutôt à fredonner « Chantons sous la pluie ».
Cette année, c’est la deuxième fois, déjà : fin février, la température est montée jusqu’à 24 degrés, ici. Oui, vous lisez bien, 24 degrés, en Normandie, au mois de février ! C’était très agréable, bien sûr, mais c’était surtout… inquiétant. Quelque chose ne tourne pas rond, je trouve.
Si, Donald, le changement climatique existe. Vos amis se trompent. Ils ne croient pas ce que tout le monde voit. Ne pas croire au changement climatique ! Pourquoi ne pas croire à la Lune, alors, et au fait qu’elle tourne autour de la Terre, qui, elle-même, tourne autour du Soleil ? Et, juste au cas où vous auriez des doutes sur cela, également, la Terre est ronde, pas plate.
J’espère bien, Donald, qu’à mille ans d’ici, nous – les humains, les animaux – serons encore là, sur notre belle planète bleue.
En attendant, si vous me cherchez, je serai dehors, en train de faire une danse de la pluie.
Merci, Virginie. Difficile de faire mieux, mais j'espère que des lecteurs tenteront de faire aussi bien, en ajoutant leur touche personnelle.
RépondreSupprimerIl y aura toujours mieux, ou différent, c'est sûr ! J'ai fait des choix, et je pourrais envoyer bien d'autres suggestions de traduction. C'est un tel plaisir de traduire et de jouer avec les mots ! C'est la première fois que je participe ainsi à un jeu de traduction sur un blog (confiance, confiance...). Alors, merci encore !
SupprimerMerci Virginie ! J'ai beaucoup aimé "clamer" (J'aime Paris au printemps) et "fredonner (Chantons sous la pluie).
RépondreSupprimerOui, moi aussi, mon baril déborde, mais j'ai rempli une poubelle d'eau just in case...
Merci, Jacquie ! Oui, nous sommes presque voisines... Nos barils débordent de concert.
SupprimerVoici un essai rapide :
RépondreSupprimer"La danse de la pluie
En ce 18 avril, ma cuve d’eau de pluie est à sec. Mes hortensias ont soif et je serais étonnée qu’ils fleurissent. Les fleurs de mon lilas double, si belles, ont flétri sur leurs branches, leur doux parfum n’est plus qu’un lointain souvenir. Pourtant, je vis dans la pluvieuse et verdoyante Normandie, pas dans le Sud. Cela s’est déjà produit une fois, il y a quelques années. Tout le monde était sous le choc, parce que comme tu le sais sans doute, les gens qui fredonnent "J’aime Paris au mois de mai" ont plutôt tendance à acheter leurs parapluies à Cherbourg.
Mais c’est la deuxième fois cette année - fin février, la température a atteint 24°C. Oui, tu as bien lu : vingt-quatre degrés Celsius. En NORMANDIE. J’ai beau apprécier la douceur, j’ai surtout trouvé ça... inquiétant. Crois-moi, il y a un truc qui ne tourne pas rond.
Non, Donald, le changement climatique, ce n’est pas du pipeau. Tes petits copains se plantent. Ils refusent de voir ce qui est évident pour le reste de l’humanité. À ce compte-là, autant nier que la Lune existe, qu’elle est en orbite autour de la Terre et que nous tournons ensemble autour du Soleil. Juste au cas où tu aies un doute, je te rassure, la terre est ronde, pas plate.
Et j’espère bien que dans un millier d’années, Donald, la race humaine et les animaux que nous connaissons arpenteront toujours notre belle planète bleue.
D’ici là, si tu me cherches, je serai dehors, à danser la danse de la pluie."
Je me suis demandé si tout le message était adressé à "Donald" et s'il fallait le tutoyer ou le vouvoyer, et quel niveau adopter avec lui. Finalement, j'ai décidé de me mettre à son niveau, pour m'amuser, mais j'aurais pu faire différemment en fonction du contexte. J'ai remplacé les références culturelles par leur version franco-française.
Je voulais écrire "quel niveau *de langue* adopter avec lui"
RépondreSupprimerJe trouve très réussi le changement de références musicales. J'aurais aimé y penser!
SupprimerEt le ton général me plaît aussi.
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerMerci, Géraldine, pour cette belle traduction. Toute traduction d'un texte de ce genre exige une série de décisions, comme par exemple ici le tutoiement ou le vouvoiement.
RépondreSupprimerLa danse de la pluie
RépondreSupprimerCe 18 avril, ma citerne pluviale est à sec. Mes hydrangées ont séché et fané sur pied; ils ne fleuriront sans doute pas. Et mes lilas doubles, jadis parés de tout leur éclat ont flétri au bout de leurs branches, leurs effluves ne flottant plus, hélas, que dans ma mémoire olfactive! Dire que j’habite dans le sud de la verdoyante Normandie, sur laquelle tombe la pluie... La même chose s’est produite une fois, il y a quelques années, semant la consternation générale, car vous imaginez bien que les gens qui lancent des « J’adore Paris au printemps » sont ceux-là mêmes qui vont « S’aimer sous la pluie ».
Ce qui est nouveau, c’est que cette année, c’est la deuxième fois que le phénomène se produit. La première fois, c’était à la fin de février alors que la température avoisinait les 24 degrés, ici, en Normandie. Oui, vous avez bien lu : 24 degrés en février! En Normandie. Bien qu’agréable, ce fut surtout inquiétant, disons-le. Ouais, ça ne tourne pas rond, me dis-je.
Oui, Donald, les changements climatiques sont réels. Tes disciples ont tout faux. Ils ne croient pas ce qui est pourtant l’évidence même. Vous niez les changements climatiques? Tant qu’à y être, niez aussi que la Lune existe, qu’elle tourne autour de la Terre, qui elle-même tourne autour du Soleil. Sachez aussi que la Terre n’est pas plate — elle est ronde. Vous vous posiez sans doute la question.
Et je nourris l’espoir que dans mille ans, Donald, notre belle planète bleue sera toujours peuplée d’êtres humains et d’animaux.
D’ici là, si tu as besoin de mes services, tu me trouveras dehors à faire la danse de la pluie.
Traduction de qualité et très agréable à lire. Merci, Martine.
RépondreSupprimerJ'étais particulièrement heureuse de faire un clin d'oeil au regretté Joe Dassin et à sa superbe chanson "S'aimer sous la pluie".
RépondreSupprimer:o)
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerTrès heureux de participer à un nouveau défi. Voici ma traduction, réalisée en 20 minutes, avant d'avoir lu les traductions déjà proposées, bien sûr.
Bravo aux autres participant(e)s et merci à Jacquie pour ce sympathique petit texte!
Danse de la pluie
Aujourd'hui, 18 avril, mon tonneau d'eau de pluie est à sec. Mes hortensias meurent de soif et sont tout flagadas. Ça m'étonnerait qu'ils fleurissent, et mes lilas doubles, qui étaient si beaux, sont rabougris sur leurs branches; leurs floraisons parfumées ne sont plus qu'un souvenir. Et pourtant, j'habite la verte et humide Normandie et pas dans le midi. Le phénomène s'est déjà produit il y a quelques années et tout le monde en avait été perturbé à l'époque: vous savez comme moi que celui qui clame "J'aime Paris au printemps" est pratiquement sûr d'entonner "Chantons sous la pluie"…
Or, cette année, c'est la deuxième fois que ça arrive: la première, c'était fin février, il faisait 24 degrés, ici, en Normandie. Oui, vous avez bien lu: 24° au mois de février. En Normandie. Agréable mais plutôt… inquiétant. Mmh, j'ai l'impression qu'il y a quelque chose de pas normal là-dedans.
Oui, Donald, le changement climatique est une réalité. Tes petits camarades ont tort. Ils ne veulent pas croire ce qui saute pourtant aux yeux. Ne pas croire au changement climatique? Autant ne pas croire que la lune tourne autour de la Terre, que la Terre tourne autour du soleil. Et Donald: la Terre est ronde, et non plate, au cas où tu te poserais aussi la question.
J'espère , Donald, que dans mille ans, il y aura encore des êtres humains, et des animaux, sur notre belle planète bleue.
D'ici là, si tu me cherches, je suis dehors, en train de faire la danse de la pluie.
Merci, Michael. Votre belle traduction s'ajoute à la riche moisson qu'a recueillie ce défi.
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