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samedi 19 septembre 2009

Longman Dictionary of Contemporary English, Longman, 2009, 2082 pages, 33 €

Ce dictionnaire est accompagné d’un DVD-Rom et je commencerai par le comparer avec la version 2003, complétée par un CD-Rom.

Lorsque j’ai installé le DVD-Rom, j’ai constaté que ce dernier devait rester dans le lecteur pour que la consultation du dictionnaire soit possible. J’ai appris par la suite, un peu par hasard, qu’il était possible de remédier à cet inconvénient en téléchargeant un petit logiciel. Il est probable que ce défaut a été corrigé depuis lors. Pour ce qui est de l’ancienne version, une authentification mensuelle par insertion du CD-Rom est nécessaire.

Le chargement est long : 65 secondes sur mon portable poussif (datant de 2003), contre 71 secondes pour la version antérieure. Progrès donc. Le lendemain : 2 min 12 s.

La navigation au sein d’un article est peu agréable : il faut cliquer sans cesse sur une petite flèche pour progresser pas à pas dans l’article, alors qu’avec la version précédente, on se déplaçait aisément dans le texte grâce à la molette de la souris. Dans la nouvelle version, la molette vous propulse aux articles suivants, ce qui ne présente aucun intérêt.

Prenons le mot base et nous constatons que, dans le corps du dictionnaire, il y a un exemple de moins dans la version la plus récente ! C’est la seule différence : l’Examples Bank (exemples supplémentaires) est identique.

Examinons le traitement du mot base dans l’ouvrage qui fait l’objet de ce compte rendu et dans un autre que j’apprécie beaucoup, l’Oxford Advanced Learner’s Dictionary (version de 1995, une antiquité donc, qui compte 1428 pages). Comme il fallait s’y attendre, pour le mot base, le Longman est plus riche, même si l’on s’en tient aux versions papier. Si l’on prend en considération l’Examples Bank, le Longman l’emporte haut la main. Cela dit, quantité n’est pas synonyme de qualité.

Prenons maintenant le mot cipher, auquel la prochaine édition du guide consacrera un article structuré selon neuf sens. Pour sa part, l’Oxford en distingue cinq, contre trois seulement dans le Longman. Or, si de nombreux exemples sont utiles pour la compréhension des nuances, l’exhaustivité sur le plan sémantique est essentielle pour un traducteur.

En résumé, un bon dictionnaire, mais qui semble n’avoir guère évolué en six ans. Je me suis évidemment borné à un simple sondage.

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