Je possède des
dizaines, non plus probablement des centaines de crayons, auxquels il faut
ajouter des portemines. Pourquoi les accumuler ? Pourquoi en avoir une
réserve qui dure au moins cent ans ? Le fait est que je suis un peu
collectionneur. Pourtant, avec l’informatique, on écrit de moins en moins à la
main.
Outre les crayons, j’ai
un nombre invraisemblable de stylos à bille et à plume.
Je présente ci-après
une recension de ces outils d’écriture.
Commençons par les
crayons. Mon opinion est subjective, notamment en raison d’une nette préférence
pour les crayons de teinte 2.
Je donne avant tout
une très bonne note aux crayon Goddess. J’en possède une bonne dizaine, qui
datent du temps où je travaillais pour l’ONU. A l’époque, les traducteurs révisés
devaient se corriger au crayon, pour faciliter les modifications apportées par
les réviseurs. Rassurez-vous, je n’ai pas volé de crayons à l’ONU : ce qui
me reste n’a qu’une longueur de deux ou trois centimètres. J’aimerais dénicher
un crayon neuf Goddess de nuance 2.
Les crayons Faber-Castell,
Othello, Staedtler, Viking et Guilbert sont eux aussi excellents.
Bonne note également
pour les crayons allemands Ambassador, français Corgie et Conté, suisses Carand’Ache
Technalo et Edelweiss, et britanniques Berol Mirado et Rexel Cumberland Five
Stars.
Certains crayons sans
marque sont bons aussi, mais dans l’ensemble, il faut les éviter. J’ai aussi
remarqué que des crayons de certaines des marques précitées ne me plaisaient
pas.
En ce qui concerne
les portemines, je suis très content des Bic 0,7 mm (non rechargeables mais
apparemment éternels) et des Pentel e-Sharp 0,5 mm.
L’avantage des crayons,
c’est qu’ils ne s’usent que si l’on s’en sert et sont utiles dans toutes les
circonstances. La NASA a dépensé des dizaines de milliers de dollars pour doter
ses astronautes de stylos à bille utilisables dans l’espace. Les Soviétiques, plus
simplement, utilisaient des crayons.
J’aborderai prochainement
les feutres, qui ont tendance à s’assécher, et les stylos à bille, et je serai
très sévère pour de nombreuses marques de stylo à plume. Les stylos à plume de
marque coûtent cher et, très souvent, ne fonctionnent plus correctement au bout
de quelques mois.
J'ai hâte de lire cette critique des « plumes ». La pièce préférée de ma collection est une Dupont plutôt simple, achetée à Paris en 2003. Un jour que l'ordi tournait en boucle au lieu d'installer un logiciel comme je le lui avais demandé, j'ai écrit une nouvelle d'une traite avec ma Dupont. D'accord, la nouvelle ne m'a pas fait gagner le concours auquel je la destinais, mais je n'en n'aime pas moins ma Dupont. Elle est meilleure que moi, c'est tout.
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