Une correspondante me fait observer que le traducteur souhaite disposer de ses différents outils sur son ordinateur et que, par conséquent, une liseuse électronique ne convient pas. Elle fait bien de me ramener aux réalités. Je me rends compte maintenant que, si un traducteur est éventuellement disposé à se procurer une tablette de lecture pour occuper ses loisirs, ce n'est sans doute pas un objet de plus qu'il a envie de voir encombrer son bureau.
Oublions donc le Kindle et le Sony Reader.
Je préparais justement un billet sur une solution PDF assortie d'une licence. Il existe un logiciel d'un prix abordable (de l'ordre de 1 500 dollars) qui permet de réaliser les fichiers appropriés.
Le problème : l'éditeur ne peut être écarté. Or il n'a pas le temps de s'occuper de la gestion quotidienne (vente des licences, envoi des fichiers, perception des redevances) et n'est pas nécessairement disposé à laisser l'auteur cannibaliser le livre papier alors que l'éditeur ne peut vérifier le nombre de licences vendues. Ai-je moi-même le temps ?
Supposons qu'il y ait initialement 30 demandes par jour... Evidemment cela se calmerait par la suite.
De plus, une personne qui a acheté une version électronique aura-t-elle envie de se procurer une version ultérieure, comme cela semble être le cas pour l'ouvrage papier ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire