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vendredi 18 septembre 2009

Faut-il cesser de lire ?

Déformation professionnelle, si je lis, c’est notamment pour enrichir le guide, mais certains livres sont tellement mal écrits qu’ils perdent toute valeur d’exemple pour le lexicographe.

Poursuivant ma lecture de la biographie de Céline, je suis certes heureux de redécouvrir le mot parquetier (mal orthographié parquettier), dédaigné par le Petit Robert, le Lexis et le dictionnaire Hachette, mais présent dans le Petit Larousse illustré : magistrat du parquet.

Je suis cependant affligé par des erreurs de tous genres :

- Il [Céline] ressortit des articles 75 et 76 du code pénal
- Ce qui excluerait les démarches auprès de Monnier...
- l’article 10 de la loi du 16 août 1947 qui accordait l’octroi de l’amnistie aux invalides de guerre
- Il avait refusé A l’agité du bocal, ce texte sur Sartre auquel nous allons venir, le jugeant trop excessif
- Vira-t-il pour autant en ermite ?

Johannes Vilhelm Jensen, lauréat du prix Nobel de littérature en 1944, devient Johannes Wilhelm Jansen.

Mais surtout, des phrases abominables, dignes de à l’insu de mon plein gré :

- Tixier, à l’encontre de ce que n’avait pas fait Naud, se rendit à Klarskovgaard
- Céline promet à Marie Ceuros, anavaggia de lui en envoyer une cinquantaine de pages (lettre du 15 novembre 1950), qu’il réfère comme premier chapitre.

Devrais-je cesser de lire les livres de ce genre, qui risquent de polluer ma connaissance de la langue ?

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