Une
correspondante m’a communiqué une page Web qui rend compte des prestations de divers logiciels de traduction en ligne.
Seulement,
ce coup de sonde porte sur des originaux assez éloignés des textes que traduisent
habituellement les traducteurs professionnels.
J’ai soumis l’original
authentique suivant à trois de ces logiciels de traduction gratuits :
Furthermore,
the combination of direct interventions in bond markets and flight to safety
bids for high quality sovereign debts has reduced the private sector’s comfort
that interest rate markets are providing a reliable assessment of the
appropriate risk free rate.
Voici les
traductions automatiques :
Google
Translate
En
outre, la combinaison d'interventions directes sur les marchés
obligataires et de vol aux offres de sécurité de haute
qualité pour les dettes souveraines a réduit le
confort du secteur privé que les marchés de taux
d'intérêt sont de fournir une évaluation fiable du taux de
risque appropriée libre.
Babylon
En outre, la
combinaison des interventions directes sur les marchés obligataires et vol à
destination de offres de sécurité de haute qualité dettes souveraines a réduit
le secteur privé est à l'aise que les taux d'intérêt sont en fournissant une
évaluation fiable du rendement sans risque.
Systran
En outre, la combinaison des interventions directes
sur des marchés des obligations et du vol aux offres de sécurité pour les dettes
souveraines de haute qualité a réduit le confort de secteur privé que les marchés de taux d'intérêt
fournissent une évaluation fiable du risque approprié
évaluent librement.
Déroutés par la polysémie, ces trois
logiciels traduisent mal le mot « flight ».
Convenons
que le mot « bid » aurait posé un problème au traducteur humain. Il établit un lien assez obscur entre deux groupes de mots. Il fallait ne pas le traduire littéralement, ce qui est contraire à la
logique de ces logiciels, qui s’obstinent à tout traduire et sombrent ainsi
dans le ridicule et le non-sens. C’est normal, puisque ces logiciels n’appréhendent
nullement le sens.
Le mot « comfort »
pose aussi un problème, et seul Babylon semble faire une vague tentative pour
ne pas traduire ce mot littéralement.
En ce qui
concerne « risk free », seul Babylon s’en tire bien.
En revanche,
sur le plan syntaxique, la prestation de Babylon est lamentable.
Globalement,
ces logiciels offrent des traductions incompréhensibles. Du point de vue du
traducteur qui souhaiterait les utiliser pour avoir un texte de départ à
réviser, trop de modifications sont encore nécessaires.
La force de
Google Translate réside dans une bonne traduction de formules toutes faites. En
revanche, ce programme est désemparé devant un texte un tant soit peu original
ou imparfait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire