Une amie m’a dit que je devais absolument lire un roman de Guillaume Musso, qu’elle m’a prêté. Cet auteur a beaucoup de succès, mais n’est pas considéré comme un écrivain sérieux. On le range généralement dans un petit groupe qui est tourné en dérision par l’intelligentsia et comprend Marc Levy, Anna Gavalda, Amélie Nothomb et quelques autres.
Cependant, peut-on traiter avec dédain ce que l’on n’a pas lu ? Je me lance donc dans la lecture de Et après...
Je m’aperçois assez rapidement qu’il s’agit d’une histoire à dormir debout : un des personnages a des « pouvoirs ». Ceux-ci suscitent d’abord l’incrédulité du héros mais, après quelques dizaines de pages, le voilà qui y croit ! Mais pas le lecteur.
Cela dit, il faut reconnaître que ce dernier a envie de connaître la suite, malgré les nouvelles invraisemblances qui s’accumulent. En outre, j’ai sauté certains passages particulièrement mièvres.
Finalement, le héros se rend compte que lui aussi a des « pouvoirs ». Cela se termine comme cela.
Reconnaissons que c’est assez bien écrit. De plus, l’auteur s’est manifestement rendu à New York, où se déroule une grande partie de l’action. Néanmoins, il n’a jamais vécu dans cette ville car il parle « du Queens ». Les New-Yorkais disent « Queens », pas « the Queens », pas plus qu’ils ne diraient « the Brooklyn ». Cette erreur revient du reste constamment dans le doublage des films et séries dont l'action se déroule à New York.
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