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mardi 13 avril 2010

Why Translation Matters, d’Edith Grossman (français)

Ce billet a été rédigé par Jonathan Goldberg et traduit en français par René Meertens.

Edith Grossman est une traductrice littéraire réputée, qui a traduit des œuvres de grands auteurs d’expression espagnole, telles que Don Quichotte, de Cervantes, Mémoire de mes putains tristes, de Gabriel Garcia Marquez, et La Fête au Bouc, de Mario Vargas Llosa.

Edith Grossmann a elle-même écrit Why Translation Matters, qui vient d’être publié dans la collection Why X Matters de Yale University Press (http://www.amazon.com/Why-Translation-Matters/dp/0300126565/ref=sr_1_2?ie=UTF8&s=books&qid=1270951421&sr=8-2).

Cet éditeur présente ce livre comme suit :

Why Translation Matters souligne l’importance culturelle de la traduction et la nécessité d’apprécier le rôle du traducteur de façon plus globale et plus nuancée. Comme l’éminente traductrice Edith Grossman l’indique dans l’introduction, « Je souhaite favoriser un réexamen d’un domaine de la littérature qui est trop souvent ignoré, mal compris ou décrit de manière inexacte »

Pour Edith Grossman, la traduction revêt une importance fondamentale : « La traduction non seulement joue son rôle traditionnel de moyen d’accès à une littérature initialement écrite dans l’une des innombrables langues que nous ne comprenons pas, mais elle représente en outre une présence littéraire concrète qui facilite et rend plus significatives nos relations avec des êtres auxquels nous n’étions peut-être pas liés auparavant. La traduction nous aide toujours à connaître des réalités qui ne nous étaient pas familières, à les considérer sous un angle différent et à leur attribuer une valeur nouvelle. Les nations et les individus doivent absolument accéder à cette compréhension et à cette prise de conscience. Il est inconcevable de s’en priver. »

D’un bout à l’autre des quatre chapitres de cet ouvrage stimulant, Edith Grossman met en évidence l’importance cruciale du travail du traducteur et explicite de façon pénétrante l’univers intellectuel de l’interprète du texte original. Ce faisant, elle exhorte le lecteur à aborder la traduction d’une façon entièrement nouvelle.


Une critique intéressante de ce livre, parue dans le New York Times Sunday Book Review du 11 avril dernier, est reproduite à cette adresse : http://www.nytimes.com/2010/04/11/books/review/Howard-t.html?ref=review.

Par ailleurs, Edith Grossman participe avec d’autres traducteurs à une vidéo d’une durée de deux heures intitulée The World of the Translator (http://www.youtube.com/watch?v=v-2t0go72xc).

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