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mercredi 7 octobre 2009

La Société de confiance, Alain Peyrefitte, Odile Jacob (suite)

J’aurais dû commencer par présenter la thèse centrale de ce livre. Un extrait de la quatrième de couverture la résume bien :

Et si les mentalités et les comportements constituaient le principal facteur du développement – ou du sous-développement ?

Selon l’auteur, le développement trouve sa source dans un « éthos de confiance » qui a bousculé des tabous traditionnels et favorisé l’innovation, la mobilité, la compétition, l’initiative rationnelle et responsable.

Non, le mot éthos n’est pas un anglicisme. S’il est absent du Petit Robert, nous le trouvons dans le Lexis :

Anthrop. Caractère commun à un groupe d’individus appartenant à une même société.


Dans le premier billet consacré à ce livre, nous avons admiré une métaphore originale mais explicite utilisée par l’auteur. Page 27, nous relevons :

Les scribes, ou les mandarins, ont pour mission de garder jalousement l’ordre établi ; comment éviteraient-ils d’être les sabots d’enrayage de la nouveauté ?

On devine le sens et, si l’on est tenté de reprocher à Peyrefitte d’utiliser une métaphore trop recherchée, celui-ci peut sans doute rétorquer qu’il n’est pas déplacé de se montrer exigeant à l’égard du lecteur.

Le Petit Robert nous éclaire :

Sabot d'enrayage, sabot d'arrêt : pièce que l'on place sous la roue d'un véhicule pour enrayer ou arrêter la marche.

Nous trouvons une définition plus complète sur le Web :

Sabot d'enrayage : outil de forme appropriée permettant de ralentir et, si nécessaire, d'arrêter les wagons lancés ou abandonnés à la gravité.

http://www.risquesprofessionnels.ameli.fr/media/R283.pdf

(à suivre)

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