Dans un autre billet, j’ai affirmé que la règle de la virgule à placer ou à omettre devant le pronom relatif est la pierre de touche du « bien-écrire ». Est-elle bien expliquée dans cette grammaire ? Celle-ci en parle dans le chapitre relatif à la ponctuation, mais se borne à donner un exemple de relative explicative. Aucun exemple de relative déterminative n’est présenté.
Dans le chapitre qui porte sur les relatives, les auteurs établissent bien la distinction entre relatives déterminatives et explicatives, mais la nécessité d’une virgule n’est mentionnée qu’à titre accessoire :
« Ces relatives sont marquées sur le plan prosodique par une mélodie spécifique, celle de la parenthèse ; et sur celui de la ponctuation, elles sont encadrées par deux virgules. »
Voilà qui est bien obscur et prétentieux.
Plus élémentaire, examinons l’accord du participe passé avec le COD « s’il précède ». La règle est assez facile a trouver et est énoncée clairement, si ce n’est que les auteurs préfèrent la formulation « être antéposé » (!) à « précéder ».
Terminons par l’emploi du subjonctif dans la relative. Ici encore, l’index permet de trouver assez facilement la bonne page (enfin, c’est pages 326 et 327, et non 323 à 327, comme indiqué). Quant au fond, les explications sont assez confuses et permettent difficilement d’employer correctement le subjonctif, sauf en ce qui concerne l’utilisation de ce mode lorsque la principale contient un superlatif ou une expression équivalente (le dernier, le seul, etc.).
En résumé, une grammaire assez peu convaincante.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire